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Préambule

Puisque l'année 2015 semble très très bien partie pour devenir la plus chaude jamais enregistrée, et que nous sommes maintenant à moins de 100 jours du début de la COP 21, il me semble intéressant de faire un point sur le réchauffement climatique.

Réchauffement climatique

De quoi parle-t-on ?

Qu'est-ce que la COP 21 ?

Avec l'augmentation de la fréquence des sécheresses (notamment celle de 1988 en Europe et aux Etats-Unis), les dirigeants mondiaux ont profité du Sommet de la Terre1) de Rio (1992) pour créer la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) dont les pays signataires se rencontrent annuellement depuis 1995.

195 à l'heure actuelle, les pays signataires décident de ce qui peut être fait pour réduire le réchauffement global et faire face à toute hausse inévitable des températures. Ces pourparlers politiques s'appuient sur les travaux du GIEC pour avoir une vue d'ensemble scientifique de la situation.

L'idée de base est que si l'on parvient à contenir le réchauffement en deçà de 2°C (nous avons déjà dépassé les 0,8°C !), nous aurions 50% de chance que le système se stabilise et que notre nouvel environnement soit encore viable pour nos sociétés modernes.

La COP est l'organe suprême de la CCNUCC et c'est à lui que nous devons le protocole de Kyoto. Sa 21e session aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris, en France.

Qu'est-ce que le protocole de Kyoto ?

C'est la COP 3 qui, en décembre 1997 à Kyoto (Japon), a mis sur pied le protocole qui visait à réduire d'au moins 5 %, par rapport au niveau de 1990 et à l'échéance 2008/2012, les émissions de six gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote et trois substituts des chlorofluorocarbones.

Après de nombreuses tergiversations (les USA ont signé le protocole mais ne l'ont jamais ratifié), le protocole est entré en vigueur en 2005 (sans les USA). À partir de cette date, les pourparlers ont cherché a inclure les pays émergeants (Brésil, Inde, Chine, etc) dans des engagements post-2012.

L’échec de la COP 15 de Copenhague (Danemark, 2009) a signé l’arrêt de mort du protocole de Kyoto qui s'est éteint fin 2012.

À l'heure actuel, le seul “engagement” des 195 pays participants aux négociations, est de rendre une feuille de route pour limiter le réchauffement climatique à 2°C, étant entendu que chacun utilise les références d'émissions qui l'arrange et que, quoi qu'elle dise, cette feuille de route ne pourra pas être considérée comme un engagement.

Qu'est-ce que le GIEC ?

Rapport 2007 : http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/syr/ar4_syr_fr.pdf

Le GIEC a été créé en novembre 1988 - à la demande du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada, Italie) - par deux organismes de l’ONU : l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE).

Son rôle est d'établir régulièrement une expertise collective scientifique sur le changement climatique, sous forme de 3 rapports : “Les éléments scientifiques”, “Conséquences, adaptation, et vulnérabilité” et “L'atténuation du changement climatique” (accessibles ici).

Ouvert à tous les membres de l’ONU, le processus d’écriture des rapports met en réseau des milliers de contributeurs et relecteurs bénévoles, la plupart étant des scientifiques actifs et reconnus au niveau mondial.

Cette expertise synthétise les travaux menés dans les laboratoires du monde entier et les rapports majeures (comme les “résumés pour décideurs”) sont validés en réunion plénière, par un vote des délégations gouvernementales où l’on recherche le consensus.

Conclusion : les rapports sont basés sur des études scientifiques (⇒ comité de lecture) du monde entiers et validés à l'unanimité de ses membres (ie même ceux qui sont contres)

Qu'est-ce que le réchauffement climatique ?

Bien que notre planète possède une chaleur interne produite par les réactions thermonucléaires de son noyau en fusion, au niveau extérieur de la croûte terrestre (autrement dit, là où nous vivons), c'est la chaleur du soleil qui prédomine.

À tel point que ce sont les variations des paramètres astronomiques de la terre (inclinaison par rapport à son axe, déformation de son orbite) qui, en modifiant la quantité d'énergie reçue par ce dernier, ont déterminé ce que l'on appelle ses ères climatiques.

Atmosphère, est ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?

ères et aires climatiques

contextes biogéographiques variés (montagnards, terrestres, littoraux, marins, tropicaux, méditerranéens, etc..)

1) Les sommets de la Terre sont des rencontres décennales entre dirigeants mondiaux organisées depuis 1972 par l'ONU