Si nous voulons vivre encore de nombreuses générations sur cette planète, nous devons réussir à atteindre un équilibre entre les besoins de notre espèce et les capacités de productions de notre biosphère. Dans l'absolu, il faut donc que notre ferme réussisse à produire de la matière sans apports extérieurs, simplement grâce à la capacité de reproduction du vivant.
Ne pas utiliser de produits de synthèse est, bien évidemment, une règle de base que l'on retrouve dans le concept “agriculture Bio”, mais cela ne doit pas nous autoriser à récupérer de la matière organique chez le voisin pour la mettre chez nous (ce qui est le cas quand on utilise du guano ou de la tourbe, par exemple). Il est donc essentiel, à mes yeux, de chercher l'auto-suffisance au niveau de la fertilisation des sols, ce qui implique de récupérer le fumier animal et donc, de faire de l'élevage…

[Faire une étude sur les prairies temporaires (André Pochon)] Références Bio : ITAB, CA de Vienne

Principe de construction d'une rotation :

1. lister les espèces adaptées au milieu
2. Principe de diversité : introduire le maximum de familles et d'espèces dans la rotation
3. introduire au moins une légumineuse
4. la faire suivre par une culture exigeante en azote
5. avoir au moins un tiers de céréales à paille
6. introduire au moins tous les trois ans une inter culture longue (culture de printemps)

Autre approche : CA de Vienne

• tête : jachère légumineuse (H/P, fourrage), féverole (H/P, 5 ans), tournesol (P),
• paille : triticale/pois (H), blé (H/P),
• maïs (P).

[Mettre quelques photos de la zone maraîchère et du matériel de culture]

• gestion du sol (idem grandes cultures : pédoclimat, humus, rotation)
• gestion des nuisibles (adventices, maladies, prédateurs)
• …

• Rendre cultivable

La pluie ne permet plus la manipulation du sol. Réussir à bâcher un tunnel permettrait d'assécher et de travailler une surface minimale (8×40=500m²), mais il nous faut encore du matériel (fils de tension, bâches) et un temps clément. Continuer à défricher serait un plus, surtout au niveau de l'accessibilité…

• Analyser le sol

Obtenir une analyse du sol permettra de suivre son évolution (acidité, valeur nutritive) au cours de son exploitation. Prélèvement effectué le 13/12/09 (prolongement longère, 10 puis 3).
[Agro-systemes (pas de commandes en ligne)
Solenligne]

• Tunnels

Les tunnels (ou les serres) permettent de mieux gérer l'environnement des plantes (contrôle de la température, de l'humidité) mais il ne faut pas que cela devienne des sources de CO2. Les nôtres ne seront donc pas chauffés.

• Rotation

Pas facile de mettre en place des rotations tant que la zone de travail n'est pas définie…

Malgré ce que l'on pourrait croire, puisqu'il ne reste pas grand chose de la graine originelle dans le végétal final, le maraîchage Bio nécessite l'emploi de graines Bio. D'où la recherche de fournisseurs de semences Bio.
[semences-biologiques : site officiel de gestion des variétés disponibles en semences biologique
lesensdenosvies : site d'un particulier à voir avant disparition]

• Agrosemens
• Essembio
• Grainesvoltz

Irrigation/Serre : Chipier (catalogue mais pas d'e-commerce)
Irrigation/Serre/Equipement : TPSB (boutique en ligne)
Irrigation/Serre/Equipement : BIER (catalogue mais pas d'e-commerce)
Irrigation/Serre/Equipement : Puteaux
!! l'aspiration d'une pompe est limitée à 8m de haut ⇒ pompe à refoulement !!
Arrosage : Pluie d'été
Pompes : Pompes direct
Citernes : Beiser
Citernes : Reserveo

Manutention fruits et légumes (bacs, rayonnage) : Loraltec (boutique en ligne)

Conservation (frigo)

[Recherche de bâtiments, mise en place de la poussinière et des épinettes]

Petit résumé de la formation suivie avec le Dr Dabeux, vétérinaire homéopathe uniciste.

La chèvre étant un animal particulièrement espiègle, il faut être vigilant avec les enclos. Nous nous sommes procurés les poteaux et barrières:http://www.alliance-elevage.com/. Attention à la compatibilité des éléments!!
Pour se lancer dans l'auto-construction

-Plan pour une chèvrerie de 40 laitières:Chèvrerie
-Plan de quai de traite:Quai pour 10 chèvres
-Plan de tables de traite:tables
-Plan de Cornadis amovibles cornadis

Piquets plastiques
Fils électrique
Poste électrificateur

D'après le cours du Dr Dabeux, vétérinaire homéopathe. Connaitre la digestibilité d'un aliment. 1 kg d'orge = 1kg blé = 1 UFL
Blé→Orge→Avoine→Maïs
Du - digeste→ + digeste.
Caractéristique des ruminants
Fermentation acidogène
Système de régulation du pH
Assimilation et qualité de la digestion Que se passe-t-il quand un brin d’herbe arrive dans le rumen ?
2étapes :
1. SOLUBILISATION de tout ce qui peut se solubiliser c’est-à-dire les sucres de la plante et les acides gras organiques. →mis directement à la disposition des bactéries du rumen d’abord pour les nourrir et ensuite faire leur travail
2. FERMENTATION en anaérobiose qui transforme les acides organiques en ac. gras volatils.Ces AGV sont ensuite résorbés par le sang vers le foie qui les transforme en glucose et donc en énergie. Les AGV sont aussi responsables de L’ACIDITE du rumen : son pH se situe entre 6 et 6,8, ce qui représente un danger pour les bactéries.
Pour stabiliser le pH du rumen
1° La SALIVE
La fibrosité de l’aliment détermine la capacité à produire de la salive , c’est ce qu’on appelle le POUVOIR SALIVOGENE pour lutter contre l’acidité produite par une libération rapide d’acide gras volatils (POUVOIR ACIDOGENE°)
L’effet protecteur de la salive est de 20 à 30 minutes, donc donner le concentré ½ heure après le foin
2° Le tapis fibreux Constitué de fibres longues qui flottent sur la phase liquide et qui retiennent les aliments plus fins rapidement fermentiscibles ou solubles, ce qui ralentit les fermentations.
L’effet protecteur du tapis dure 1 heure puis les fibres commencent à couler D’où l’indication de donner la fibre avant le concentré pour constituer le tapis 3° Les papilles du rumen Le rumen est couvert de papilles dont le système veineux pompe les AGV vers la circulation.

Pour une bonne ration, on considère qu’elle ne peut contenir plus de 5 aliments différents et chacun ne dépassant pas 30% de la matière sèche de la ration.

est une réponse aux conditions de vie : l’expression par l’animal d’un déséquilibre au sein de l’élevage (Alimentation, Bâtiments, Matériel de traite, Densités d’animaux…) Altération de la santé = mal être = maladie

• Prévenir plutôt que guérir (maladie ⇒ remise en cause des pratiques, action sur les causes, respect des capacités naturelles des animaux)

• Utiliser les capacités d’Adaptation et de Tolérance des animaux face aux pathogènes, mais respecter leur intervalle de tolérance aux facteurs environnementaux.

Avantages de l’Homéopathie
+ Médecine sans résidus ni délai d’attente
+ Réelle individualisation du traitement
+ Coût modique
+ Administration du médicament facile
+ Médecine autorisée sans restriction dans le CC AB

+ Observation ⇒ reprise de contact avec le troupeau qui favorise la prévention et rend le repérage des problèmes plus rapide.

Limites de l'homéopathie:
+ Nécessite une excellent maitrise des principes par l'éleveur
+ Limites de curabilité
+ Prise de risque importante sur des cas graves
+ Mode d'action encore inconnu et non reconnu par la communauté scientifique
(extrait document SEDARB ,Service d'Eco-Développement Agrobiologique et Rural de Bourgogne)

Tenir un cahier d'élevage fourni.
Consigner les observations, repérer les signes de déséquilibres au sein du troupeau, les signes originaux (rares, bizarres, curieux), les signes comportementaux.
Se positionner dans un état réceptif, utiliser les cinq sens.
Observer pour avoir des références à la normale, du général au local.

Utilisation du chlorure de magnésium

Préventif, en cure 10g par jour, 1 semaine par mois, surtout en hiver.
Curatif, 50g par jour - exitant de la fibre musculaire - régulation du foie - contraction utérus - stimule l'immunité

Problème de non délivrance: associer à armoise en infusion: 70g pour 2 litre d'eau.